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"COMMENT GÉRER LES CONFLITS"




En cas de conflit, il est possible de gérer sa colère pour avoir des échanges productifs.


Il est difficile de ne pas s’énerver lorsque la discussion est tendue. Un désaccord peut être ressenti comme une menace. Vous craignez d’avoir à abandonner quelque chose : votre point de vue, vos habitudes, le sentiment d’avoir raison, peut-être même le pouvoir.


Votre corps se prépare alors à la bagarre en activant un instinct archaïque (le système nerveux sympathique).


C’est une réaction ancestrale naturelle. Le problème est que notre corps et notre cerveau ne font pas la distinction entre ne pas être d’accord sur un projet et être poursuivi par un ours.

Votre fréquence cardiaque et respiratoire s’emballe, vos muscles se raidissent, le sang quitte vos organes pour mobiliser tout votre énergie pour l’affrontement.




Le mode « fuite ou combat »


Autant de phénomènes qui ne vous mettent pas dans les meilleures dispositions pour résoudre un conflit. Si votre corps se met en mode « fuite ou combat », vous risquez de ne plus avoir accès à votre cortex frontal, la zone du cerveau chargée de la pensée rationnelle.


Or prendre des décisions rationnelles est précisément ce dont vous avez besoin pendant un échange difficile. Non seulement vous perdez de votre lucidité, mais votre interlocuteur va probablement repérer chez vous les signes du stress (visage qui devient écarlate, débit qui s’accélère, tremblements) et à cause de ces neurones miroirs qui transmettent les émotions entre individus, votre interlocuteur va se retrouver dans le même état.


Sans même vous en rendre compte, la situation a dégénéré et le conflit s’est aggravé.

Heureusement, il est possible d’interrompre ces réactions physiques, de gérer vos émotions et d’avoir des échanges productifs.


Plusieurs actions vous permettront de garder ou de recouvrer votre calme si vous vous êtes énervé.





Cinq techniques pour garder le contrôle


Respirez.


La respiration est la plus facile et la plus accessible des techniques de méditation de pleine conscience. Aux premiers signes de tension, concentrez-vous sur elle. Concentrez-vous sur l’air qui entre et qui sort par vos narines, qui descend et remonte dans vos poumons. Cela détournera votre attention des symptômes physiques de la panique et vous permettra de rester focalisé.

Compter vos respirations, vos inhalations et vos expirations jusqu’à cinq , par exemple, puis recommencer.


Concentrez-vous sur votre corps.


L’attention ne peut pas être à deux endroits en même temps. Lorsque les émotions se font plus fortes, fixez votre attention sur une partie de votre corps et ressentez là, ou sur un objet que vous pouvez toucher, manipuler. Cela s’appelle un ancrage.

Cela fonctionne dans toutes sortes de situations stressantes et vous évite de cogiter.





Récitez un mantra.


Le choix d’une phrase à réciter pour se souvenir de garder son calme et le contrôle de ses émotions. « Ça n’a rien à voir avec moi, Ça va passer, C’est juste le boulot ».


Reconnaissez et nommez vos émotions.


Lorsque l’émotion vous gagne, « l’attention que vous portez à vos pensées et sentiments remplit votre esprit et ne laisse pas la place à l’analyse ». Afin de prendre de la distance, nommez vos émotions.

Procéder ainsi vous permet de voir pensées et sentiments tels qu’ils sont : « Des sources d’information en transit susceptibles de se révéler utiles ou non. » La création de cet espace entre vous et ces émotions facilite leur dissipation, au lieu de les enfouir ou de les laisser exploser.






S’arrêter, faire une pause.


Plus vous vous donnerez le temps d’analyser vos émotions, moins elles risquent de s’intensifier. Si les choses s’enveniment, vous aurez peut-être besoin d’aller chercher un café ou un verre d’eau, de vous rendre aux toilettes ou de faire un tour dans les couloirs.


Accompagner toujours ce besoin de faire une pause d’une explication neutre : vous n’avez aucune envie de donner à votre interlocuteur l’impression que les choses dégénèrent au point que vous vouliez désespérément vous enfuir.


Dites quelque chose comme : « Pardon de vous interrompre, mais avant d’aller plus loin, je prendrais bien un café. Voulez-vous que je vous rapporte quelque chose tant que j’y suis ? »


Gardez à l’esprit que vous n’êtes sans doute pas le seul à être affecté. Votre interlocuteur est lui aussi susceptible de manifester de la colère ou de la frustration. Il vous faudra peut-être le laisser se défouler en montrant que vous êtes à l’écoute de ces arguments.


Si vous n’ajoutez pas vos émotions aux siennes, votre interlocuteur finira probablement par se calmer.



Les conflits entre collègues ou entre amis peuvent être pénibles. Gardez à l'esprit que vous ne réglerez pas les problèmes si vous foncez dans le tas en sortant de vos gonds.





Ces cinq techniques devraient vous aider à passer de l’énervement au calme tibétain.


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https://www.ose-osmose.com/prestations-coaching/aide-resolution-conflits

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