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"STRESS POST-TRAUMATIQUE, LE SURMONTER PAR L'ÉCRITURE"

Photo du rédacteur: philippeclementephilippeclemente


Tel un révélateur, faire le récit d’un traumatisme peut aider à en guérir.


Dès 1895, les deux médecins Josef Breuer et Sigmund Freud avaient étudié et mis en évidence les bienfaits que pouvait représenter le traitement par la parole des expériences traumatisantes dans « Etudes sur l’hystérie ».

Mais cette pratique remonte à beaucoup plus loin si l’on se réfère aux traditions entourant la confession, commune à de nombreuses cultures.

La guérison dépend aussi de votre interprétation de l’évènement.


Formuler l’expérience par écrit plutôt que de se contenter d’en parler peut-être bénéfique.

La combinaison du procédé d’écriture et d’un récit oral de certaines expériences fortes, permet de trouver des ressources puissantes qui aident à surmonter ces difficultés, et peut même accélérer la capacité à faire face à ces épreuves.




L’inconscient rend difficile l’interprétation de ce qui peut être une expérience douloureuse.


Nous avons tous un monde intérieur fait de pensées et de sensations, d’habitudes, de fantasmes et de rêves, et la plus grande partie de ce qui nous arrive se trouve au-delà de notre perception consciente. Cela nous rend souvent étrangers à nous-mêmes, inconscients de ce que nous ressentons vraiment.

Beaucoup de nos comportements sont mécaniques car nous avons tendance à user d’habitudes répétitives et d’attitudes qui ne reflètent pas vraiment ce que nous sommes, ni ce que nous aspirons à devenir.


Ce que nous obtenons de l’écriture est plus explicite et plus analytique que ce que nous obtenons de la parole.




Nos jugements écrits et nos interprétations, qui engagent davantage la partie consciente de notre cerveau, sont susceptibles d’être moins mécaniques, et beaucoup plus réfléchis que la retransmission orale.

Se confronter à des épisodes douloureux à travers l’écriture implique de décomposer l’événement et de le traduire en un récit cohérent, permettant une intégration cognitive et émotionnelle, et contribuant à une meilleure compréhension de ce qu’il s’est réellement passé.


A travers l’écriture, nous pouvons prendre une plus grande part de responsabilité sur notre propre récit et aller de l’avant.


L’écriture peut permettre de réduire le stress et peut agir comme un révélateur.




Un chercheur en psychologie américain, a conduit de nombreuses études expérimentales qui corroborent l’idée que l’écriture peut être un outil thérapeutique.

Il a mis en évidence que l’action d’exprimer par écrit des pensées ou des émotions liées à un épisode traumatique ou angoissant, aidait de nombreux individus à gérer les conséquences émotionnelles liées à certains événements, et que ces derniers subissaient moins de problèmes mentaux et physiques sur le long terme.


Ecrire au sujet d’un épisode traumatique peut cependant, surtout au début, susciter un trouble émotionnel temporaire.


Le moment au cours duquel l’écriture du récit s’effectue est lui aussi important.



Lorsqu’un individu écrit au sujet d’un épisode traumatique immédiatement après qu’il soit survenu, il arrive qu’il se sente encore plus mal, sans doute parce qu’il n’était pas tout à fait prêt à affronter cette épreuve.


C’est pourquoi, avant de se lancer dans l’écriture, il est préférable d’attendre quelques mois après un événement traumatique.


Rédiger des épisodes difficiles de notre vie nous conduit à nous comporter différemment.


En créant un nouveau récit, nous reformulons les événements difficiles de manière plus équilibrée et nous pouvons surmonter certaines pensées négatives, comme la colère.





Erwan Larher, avec « Le livre que je ne voulais pas écrire », en est un exemple. Il nous livre son témoignage et sa vision objective de l’attentat du Bataclan dont il est l’un des rares survivants.

Par ailleurs, lorsque nous nous ouvrons au sujet d’un événement traumatique, même si ce n’est que par écrit, nous sommes plus enclins à en discuter avec les autres ultérieurement.

En d’autres termes, cela nous pousse à trouver du soutien auprès d’autrui.

Le fait de verbaliser les émotions n’est pas nécessairement suffisant pour apaiser l’anxiété et améliorer la santé physique comme psychologique, mais cela permet d’ouvrir de nouvelles perspectives et de transformer sa vie personnelle et familiale, qui était souvent devenue difficile à la suite de ce traumatisme.


Pour plus d’informations, consulter nos pages



Pour toute question : contact@ose-osmose.com


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